Il est possible d’écrire une adresse email avec la mauvaise syntaxe et il sera invalide. En effet, il existe une manière claire et précise de structurer une adresse électronique pour que celle-ci soit considérée comme valide. Connaître les principales règles de syntaxe et de structure concernant les courriers électroniques contribuera à atteindre la boite de réception. On vous explique ici comment.
Syntaxe d’email : les règles de base
Une adresse email est un enchaînement de caractères qui, une fois assemblés de façon correcte, vont permet de recevoir des courriers électroniques directement dans votre boîte de messagerie.
La syntaxe d’une adresse email est résumée par les normes RFC. Il s’agit plus précisément de spécifications RFC (« Request For Comments »). Selon ces mêmes spécifications, une adresse email est composée de trois éléments :
- Une première partie ou partie locale, permettant d’identifier la personne ou le service, donc l’utilisateur ;
- Le symbole « @ » qui sert à lier les deux parties ;
- Une deuxième partie consacrée au nom de domaine suivi de son extension (« captainverify.com » par exemple), permettant d’identifier le serveur de messagerie, dont l’hébergeur.
Pour chaque partie, certains caractères sont acceptés et d’autres non. De plus, leur nombre est limité et il ne peut y avoir d’espace entre les caractères et sont sensibles à la casse .
Partie locale
La première partie peut contenir jusqu’à 64 caractères, pouvant être des lettres, des chiffres et/ou de certains caractères spéciaux. Les lettres majuscules peuvent ne pas être acceptées par certains fournisseurs de messagerie.
Les caractères spéciaux acceptés dans la partie locale sont les suivants :
! # $ % & ‘ * + – / = ? ^ _ ` . { | } ~
Sachez que le « . » en tant que tel peut être accepté, à condition qu’il ne soit ni placé en premier, ni placé en dernier. Aussi, il ne peut être répété de manière consécutive. Le tiret non plus n’est pas accepté en tout début et en toute fin de la partie locale.
Partie domaine
La deuxième partie peut contenir jusqu’à 255 caractères et le nom de domaine doit être valide dans le DNS (système de nom de domaine). Attention, le nom de domaine ne peut contenir plus de 64 caractères (lettres, chiffres et/ou trait d’union).
Les lettres peuvent être en majuscules ou en minuscules.
Le trait d’union ne peut être placé ni en premier caractère, ni en dernier caractère.
Voici quelques exemples de syntaxes correctes :
- premierepartie@captain.verify.com
- premierepartie2@captain-verify.com
- premiere.partie33@captainverify.com
Voici quelques exemples de syntaxes incorrectes :
- premierepartie.@captainverify.com
- premiere partie2@-captainverify-.com
- premiere..partie3@captainverify.com
Sachez enfin que, selon le fournisseur de messagerie utilisé, les règles peuvent légèrement changer. C’est notamment le cas de Gmail et de Yahoo! qui refusent la création d’adresses emails contenant un trait d’union.
Faire les vérifications nécessaires pour votre campagne d’emailing
S’il est peut-être tentant de faire la vérification vous-même manuellement, nous vous le déconseillons, car cette tâche sera probablement fastidieuse et extrêmement longue dépendamment de la taille de votre liste d’adresses.
Le meilleur moyen est d’utiliser un outil capable de vérifier chaque email. La syntaxe, mais aussi le serveur de messagerie indiqué, les risques de spam, les éventuelles adresses catch-all, etc. En clair, un outil efficace permettant de nettoyer efficacement votre liste de diffusion afin qu’elle soit optimisée au moment de l’envoi. Vous aurez ainsi tout le temps de vous concentrer sur la stratégie et sur la campagne elle-même, plutôt que sur la vérification des adresses.
Connaître ces principales règles de syntaxe est indispensable pour que vos emails arrivent à bonne destination. C’est même un facteur essentiel pour assurer la délivrabilité de vos campagnes.
